Armée d’occupation- Barkhane envisage de quitter le Mali pour s’installer dans les autres pays du Sahel

Malgré l’échec des forces françaises en Afrique les militaires missionnés pour mener un jeu trouble voilé dans la lutte contre le terrorisme persistent à rester sur le sol africain. Après leur chassement de Bamako Paris veut transférer sa milice dans certaines zones de son pré carré. Les populations appelées à se mobiliser pour barrer la voie au colon français.

Le sentiment anti français de plus en plus visible sur le continent et dans la diaspora ne suffit pas pour convaincre la France de partir définitivement de l’ Afrique. La volonté officielle des autorités maliennes de rompre toute collaboration avec Barkhane les forces françaises d’occupation a poussé l’ Élysée à revoir sa carte. Alors, les demandes sans cesse persistantes de Assimi Goïta et de son gouvernement- engagés pour un retrait total des militaires français de leur territoire suscite la colère des dirigeants français. Toutefois les impérialistes ont le regard tourné vers le Niger, la Mauritanie, le Tchad où ils projettent d’étendre leurs bases militaires. Or les africains dans leur grande majorité ne cachent pas leurs opinions sur un retour sans délai ni condition de l’armée française dans son pays. Mais le pillage des richesses de l’Afrique, la vente des armes aux diverses parties, les complicités et le financement des groupes terroristes avec pour ambition le maintien des pays dans l’insécurité à l’effet de les contrôler et de les soumettre à sa volonté, constituent un ensemble de moyens employés par la France pour se maintenir en Afrique. Pourtant le constat est palpable, les populations africaines exigent la fin de la France et la renégociation des nouveaux contrats avec d’autres partenaires basés sur le gagnant- gagnant. 

Dans sa démarche la France entend s’installer dans les pays voisins du Mali pour entretenir les complots contre les autorités maliennes. Au- delà des frontières de Bamako Paris va engager les terroristes et les fournir en armement. Le but est de s’attaquer à la paix et à la sécurité du territoire malien aujourd’hui placé sous la forte vigilance des forces armées maliennes appuyées par les forces russes Wagner. Depuis 2014 date de déploiement des soldats français au Mali, les conflits se sont multipliés dans les régions en proie aux attaques terroristes. Les pertes en vies humaines enregistrées dans les rangs de l’armée nationale et du côté des civils ont permis d’épiloguer sur l’incapacité de l’armée française à mener la lutte contre le terrorisme et l’ insécurité. 

Les populations de la sous- région appelées à boycotter l’armée française sur leur sol

L’exemple des maliens devrait inspirer les populations des pays où la France envisage d’installer ses comptoirs. Tchadiens, nigériens, mauritaniens et tous les citoyens de ces Nations occupées doivent se mobiliser pour dénoncer la France et ses acolytes au pouvoir. Il nécessite une forte pression sur les dirigeants suivie des dénonciations des manœuvres de l’armée française d’occupation jusqu’à à la capitulation de ces forces du mal. 

Tchuisseu Lowé

Chroniqueur panafricaniste