CEDEAO- La caisse à résonance de l’impérialiste français

CEDEAO- La caisse à résonance de l’impérialiste français

Contre la volonté du peuple souverain burkinabè l’organisation Ouest africaine envisage des sanctions contre les militaires au pouvoir pourtant adoubés par la majorité.

Suite au renversement de l’ancien président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré et de son gouvernement par les hommes en tenue lundi dernier, la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest ( CEDEAO) prépare des mesures répressives contre les militaires à la tête du pays. Insouciante de la volonté des burkinabè l’institution sous-régionale manipulée par l’Élysée prend acte d’une situation sans tenir compte de la souveraineté d’un État sur le chemin d’ une nouvelle orientation dans la lutte contre le terrorisme et de l’ensemble des problèmes de sécurité qui affectent Ouagadougou. 

Pourtant le chef de la transition militaire au pouvoir le lieutenant- colonel Paul Henri Sandaogo Damiba entend “ mener une lutte efficace contre le terrorisme” tout comme il exhorte la communauté internationale à “ accompagner le pays afin qu’il puisse sortir le plus rapidement possible de cette crise pour reprendre sa marche vers le développement”.  À ses côtés les populations burkinabè louent l’initiative lancée par les troupes pour renverser le régime de Roch Marc Christian Kaboré sujet aux nombreuses critiques liées à son manque d’action face aux difficultés que traverse le pays. La CEDEAO tient à partir du vendredi 28 janvier avec l’appui du colon français un sommet virtuel sur le Burkina Faso avec pour effet le blocage sans doute de l’exercice du pouvoir régalien de l’État. Le Mali quant à lui placé sous sanction de la France et la CEDEAO en raison de la manifestation de son caractère anti-impérialiste et de son insoumission aux normes sauvages que tente de lui imposer Paris, résiste en poursuivant le chemin de sa libération. 

France- CEDEAO le rouleau compresseur…

Les deux partenaires n’occultent pas leur volonté de faire régresser les pays en quête de leur souveraineté. La manipulation, le complot, le chantage s’avèrent être des formes de pression pour faire passer leur salle besogne. Moins préoccupées par l’avenir des populations et du développement des Nations, la France et la CEDEAO se constituent en clan de prévaricateurs- manipulateurs ayant pour but de faire perpétrer au pouvoir les régimes à la solde de Paris. 

Macky Sall du Sénégal, Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire et bien d’autres chefs d’États de pays francophones de l’Afrique de l’Ouest forment le maillon de la Francafrique dans cette partie du continent. Les dictateurs au pouvoir en Afrique centrale ne sont pas du reste. Paul Biya du Cameroun, Ali Bongo du Gabon, Denis Sassou N’guesso du Congo Brazzaville bref les paires de l’ Afrique centrale, épuisés par l’âge et la longévité au pouvoir entretiennent avec la France une relation hostile au progrès des États et des populations. 

Dans cet un tel système d’exploitation huilé par les acteurs de l’impérialisme il revient à la jeunesse africaine majoritaire de prendre son destin en main. Les manifestations populaires anti-français, les dénonciations des régimes soumis à la France mais surtout la défense des dealers panafricanistes et les prises de position pour leur combat se définissent comme des moyens nécessaires pour offrir à nos Nations leur dignité. 

Tchuisseu Lowé 

Chroniqueur panafricaniste.